PICKPOCKET 2023

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LES PHOTOGRAPHIES DE GABRIEL JONES APPORTENT UN NOUVEAU TYPE DE VOYEURISME

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Article de Émilie Gosling pour Creative Review Magazine, Londres

 

11/02/2022

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"La photographie éprouve une fascination de longue date pour les sujets non posés : Henri Cartier-Bresson le « moment décisif » de s’appuie entièrement sur la franchise ; tandis que certains de nos photographes vivants les plus célèbres ont fait carrière grâce à la spontanéité - Martin Parr, Nan Goldin (dans une certaine mesure) et Bruce Gilden, pour n’en nommer que quelques-uns.

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Mais le photographe canadien Gabriel Jones a poussé les choses encore plus loin en créant des images qui célèbrent les personnes a leur insu (...)

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Ces codes amorphes du photographe-interprète sont également au cœur de sa nouvelle série, Pickpocket. « J'ai photographié des pickpockets en action pendant deux ans sans qu'ils le sachent », explique-t-il. « J'ai commencé cette série après avoir été cambriolé : j'ai accidentellement trouvé les pickpockets dans mon quartier et j'ai commencé à les suivre et à étudier leurs méthodes complexes. Pickpocket 2023 est différent de Splashes mais j'utilise les mêmes techniques de voyeur (...)"

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Pickpocket 2023 suggère diverses références au film Pickpocket (1959) de Robert Bresson.

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- Extrait de : ROBERT BRESSON « Bresson sur Bresson.

Entretiens 1943-1983. Edité par Mylène Bresson.

 

« Il y a quelque chose de magique dans ce genre de vol. 

Avez-vous déjà ressenti l'atmosphère inconfortable lorsqu'un voleur est présent ? C'est inexplicable.

J'aimerais faire un film de mains, de regards, d'objets (...)

Je vais beaucoup improviser, photographier dans des foules, affronter des obstacles imprévisibles. . . ."