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PERPETUAL PROMISCUITY​
Collage, spray paint. 2013
Perpetual Promiscuity offre diverses réinterprétations de photographies anonymes sélectionnées en fonction de leur narration, mettant en scène une tension pour les unes, une bizarrerie déroutante pour les autres.Bien que formant à priori un ensemble hétérogène, les images sont unifiées et rendues indissociables par une intervention manuelle spontanée dont la peinture et l'aluminium sont les moteurs.
Deux types de textures se font écho : le tramage de la photographie se mêle aux giclures de la peinture. Cette métamorphose du support photographique nous invite à sortir du sens de l'image d'origine et à en envisager les autres combinaisons.Des décalages saugrenus naissent de ce geste puisqu'il en vient à faire cohabiter deux situations antagonistes au sein d'une même photographie. L'homme du couple de Dance Marathon semble exténué après ses 24h de danse ininterrompues, mais quand même sa main gauche rejète un flot intense d’énergie. Dans Burning House le détournement est tel, que c'en est à se demander s'il s'agit bien d'un incendie ou d'un lancé de feux d'artifices. La dualité s'impose alors et l'ambiguité s'invite, se révélant être, toutes deux, les éveilleuses de la Promiscuité Perpétuelle.
Texte: Alice-Anne Brassac.
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Réalisées durant la résidence de Post-production du Centre Photographique d'Ile de France (CPIF) à Paris, durant 2013.


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